“L'avis du Sommelier”
La dénomination AOC Beaujolais-Villages découle de l'AOC
Beaujolais, qui lui alloue un tiers de sa production. En 1950, elle fut
pionnière en introduisant le terme "villages". Le château de
Montmelas, construit en 977 et restauré par Viollet-le-Duc au XIXe siècle,
trônait au cœur de cette région depuis le XIe siècle, lorsque les seigneurs de
Beaujeu y résidaient. Les vins blancs et rosés sont relativement peu courants,
avec une production de 390 000 hectolitres par an. Les vignobles s'étendent
entre 190 et 550 mètres d'altitude, offrant une variété de sols. Les zones
basses sont caractérisées par des limons argilo-calcaires, conférant aux vins
une texture souple et légère. Les altitudes plus élevées présentent des sols de
gneiss et de granit, tandis qu'au milieu se trouvent des limons et des limons
sableux. Le climat subit trois influences, comme c'est le cas pour l'ensemble
de l'AOC Beaujolais. Le gamay est le cépage privilégié pour les vins rouges et
rosés, tandis que le chardonnay est utilisé pour les vins blancs.
+ sur le domaine
Vignoble et vinification
Terroir : Sols constitués d'arène granitique.
Vendanges manuelles.
Vinification : Traditionnelle beaujolaise, en grappe entière. Macération carbonique à froid. Fermentation spontanée en levures indigènes.
Elevage : En cuve béton pendant 9 mois, non collé, pas de filtration et un peu de SO2 à la mise en bouteille.
Les vins du domaine
Alex suit une approche minimaliste dans la cave, utilisant des levures
indigènes, évitant les intrants, et limitant drastiquement ou supprimant
l'ajout de soufre. Il privilégie des macérations semi-carboniques et un élevage
délicat en foudres et en barriques, pour préserver la pureté et l'énergie de
ses vins. Ses cuvées se distinguent par leur fraîcheur, leur précision, et une
texture délicate qui rappelle les grands vins naturels de son père, tout en
portant une empreinte propre à Alex : une modernité et une légèreté qui
séduisent les nouvelles générations d’amateurs de vin.
Aujourd'hui, il continue de peaufiner son travail sur ses 3 hectares, tout en
envisageant, peut-être un jour, de reprendre certaines des vignes familiales
pour perpétuer l’héritage Foillard tout en affirmant son propre style.