Un hiver doux et sec redonne vie à la vigne et s'éveille au maximum fin
mars et début avril. Tout indique une année précoce. Mais cette euphorie n'a
pas duré longtemps lorsqu'il a été annoncé que deux gelées frapperaient le vignoble
bordelais fin avril et début mai. Les mesures les plus importantes sont mobilisées
pour éviter le pire.
Un hélicoptère brasse de l'air frais pour protéger les bourgeons et les jeunes pousses.
Tout le monde sera soulagé de savoir que le vignoble sera cette fois-ci sauvé. Le
travail à la vigne est sans relâche pendant le printemps frais et humides
pour assurer une croissance saine des raisins, tandis que les étés chauds et secs
préviennent le risque de maladie. La fin de l'été fait face à une pénurie
d'eau, mais grâce au gravier riche en nutriments, il est déjà temps de récolter
le Merlot. Le cabernet mûrit plus lentement et les pluies de fin septembre précipitent les
vendanges début octobre.
Les vins du domaine
EN 1922, ACQUISITION DU CHÂTEAU PAR ROBERT DAVIS.
EN 1939, ARRACHAGE DE LA VIGNE.
EN 1940, ELIZABETH DAVIS, FILLE CADETTE DE ROBERT DAVIS,
GÈRE ET EXPLOITE LA PROPRIÉTÉ.
EN 1963, REPLANTATION DU VIGNOBLE PAR ELIZABETH DAVIS.
EN 1974, TOUTE LA RÉCOLTE EST MISE EN BOUTEILLE À LA
PROPRIÉTÉ.
DE 1976 A 1992, EXPLOITATION DE LA PROPRIÉTÉ PAR JEAN-LUC VONDERHEYDEN
fils.
EN 1978, AGRANDISSEMENT DU CHAI À BARRIQUES.
EN 1981, 50% DES BARRIQUES SONT RENOUVELÉES CHAQUE ANNEÉE.
EN 1986, MONBRISON EST PRÉCURSEUR DANS LA VENDANGE EN VERT.
EN 1987, CONSTRUCTION D’UN NOUVEAU CHAI DE VINIFICATION ET
RÉCEPTION DE VENDANGE.
EN 1992, LAURENT VONDERHEYDEN EXPLOITE ET GÈRE LA PROPRIÉTÉ
EN 2018, ALIX REJOINT SON PÈRE SUR L’EXPLOITATION FAMILIALE.
La famille a entamé une expérimentation parcellaire en
bio-biodynamie en vue d’une future conversion, après avoir reçu la
certification Haute Valeur Environnementale (HVE).