Sur le coteau de la rive gauche de la Vienne sur un terroir
argilo-calcaire exceptionnel.
Il s’étend aujourd’hui sur un peu plus de trois hectares
(plantés entre 1994 et 1999).
Rendement moyen : 20 à 30 hl/ha, parfois moins.
Les vendanges sont effectuées en plusieurs fois, par tris
successifs au fur et à mesure de la maturité des raisins.
Les jus obtenus par pressurage pneumatique sont ensuite vinifiés sous-bois en
barriques de 225 litres. Ils utilisent pour ce faire 1/3 de barriques neuves et
2/3 de barriques d'un vin et plus.
La fermentation, très lente, dans la fraîcheur d'une cave très froide (5° à
13°C maximum) va révéler les arômes et la structure de ce pur chenin. Des bâtonnages
(brassage du moût) réguliers aident le vin à se nourrir sur ses lies fines.
Après 3 mois de fermentation environ et 4 à 6 mois supplémentaires d'élevage,
le vin est assemblé en cuve inox, pour que le tout se marie intimement durant
quelque temps en attendant la mise en bouteilles.
Les vins du domaine
Le phylloxera ont conduit la famille Beaudoin-Joguet-Malécault
à la polyculture dans les années 1900.
En 1957, Charles Joguet reprend la propriété familiale après
le décès de son père. Aidé par sa mère la veuve Joguet-Malécault (dont les initiales
ornent les capsules d’étain : JMV), Charles met en place des vinifications
parcellaires. Il crée les premières cuves inox à pigeage en collaboration avec
Jacques Puisais (célèbre biologiste et œnologue) et la Maison Guérin. Dès cette
époque, il pratique les vendanges manuelles dans des petites caisses ajourées
de 20 kg pour ne pas écraser le raisin.
En 1985, Afin de pérenniser le domaine, il décide de s’associer
à la famille Genet (qui apporte notamment ses terres de Beaumont-en-Véron ainsi
qu’un hectare de vignes sur le coteau de Montplaisir)
En 1997 Charles Joguet qui n’a jamais cessé de peindre et
sculpter (grande formation aux études artistiques à Paris), tire sa révérence
viticole pour se consacrer à son autre passion.
En 2004, après des analyses des terroirs, le domaine décide
de passer en agriculture biologique avec l’arrêt de toute utilisation de pesticide,
augmentation des surfaces foliaires, travail du sol, etc.
En 2006, Jacques et Marie-Françoise Genet (propriétaires),
Kevin Fontaine et Anne-Charlotte Genet mène le domaine, Kevin dans la responsabilité
de la production et Anne-Charlotte pour la commercialisation des vins.
L’encépagement est de 32 hectares en Cabernet Franc pour les
rouges et 2 hectares de Chenin blanc.
A partir de 2016, le domaine est certifié (Ecocert) en
agriculture biologique sur les 35 ha de l’exploitation.
Depuis 2018, le domaine fait ses premiers essais de
traitement à base des plantes.