Vendanges manuelles en caisse – levures indigènes – non
filtré non collé
Vinification : Macération d’environ 8 jours en grappes
entières avec quelques caisses foulées aux pieds – Pas de pigeages ni
remontages. Pressurage doux.
Elevage : sans soufre 11 mois sur fines lies 50% en amphore
en terre cuite et 50% en demi-muid de 500l (de 5/6 vins).
Pas d’interventions jusqu’à la mise en bouteilles. SO2 total
<12mg/l
Quantité produite/an : 1 800 bouteilles
Sélection parcellaire d’un vieux terroir de fortes pentes
sur des argiles rouges situé sur le dit « Coteau de la Mort » en Cru
Saint-Jean-de-la-Porte. Les moines du château Saint-Philippe (ancien monastère bénédictin
situé en contre-bas du coteau) ainsi que les ducs de Savoie ont remarqué la qualité
spécifique de ce terroir depuis des siècles. Abandonné depuis la mécanisation, ils
replantent ce coteau historique mais difficile à travailler. Les argiles rouges
et le fort ensoleillement apportent beaucoup de structure et de profondeur au
vin. Ce dernier se révèlera pleinement après un séjour de quelques années en
cave.
Les vins du domaine
Situé à Saint-Jean-de-la-Porte, ses premières vignes en
fermage du domaine se situent au lieu-dit « Champs-Roux » aux argiles
à reflets roux. A ce moment-là, le doute n’était plus possible et le nom « Des
Côtes Rousses » paraissait inévitable, comme une évidence.
Avec aujourd’hui 5.5 hectares de vignes, les cépages
autochtones se partagent le paysage. La Mondeuse (28% du domaine), l’Altesse (23%),
Jacquère (36%) couvrent la commune de Saint-Jean-de-la-Porte. Nicolas récupère
également quelques parcelles de Chardonnay (5%), Pinot noir (3%) et cabernet
Sauvignon (2%). Les coteaux des parcelles se succèdent entre 350 à 58 mètres d’altitude.
En 2014, Nicolas plante 15 ares de Bergeron (Roussanne) soit
(3% du domaine) à Montmélian sur des éboulis calcaires et 20 ares de Roussette sur
un coteau argilo-calcaire exposé Sud-Ouest (à 350 mètres) à Monthoux en 2015.
Paysan Vigneron, Nicolas Ferrand essaie d’être le moins
interventionniste possible avec un travail du sol au treuil, tracteur à chenille
et au cheval (pour éviter le tassement des sols mais aussi car la pente est
drue). Il travaille ses vignes sous les principes de la biodynamie et renforce
ses vignes avec des tisanes, pissenlits, orties, achillée. La vinification est sans
souffre dans la mesure du possible pour permettre aux levures indigènes de s’exprimer
au maximum. L’élevage est en amphore, cuve, demi-muids selon les cuvées. Pas de
filtration et pas ou peu SO2 pour la mise en bouteille selon les années.