“L'avis du Sommelier”
L’origine du cépage voudrait provenir d’un cépage de Chypre
apporté par Anne de Chypre lors de son mariage avec Louis II de Savoie en 1432.
Une autre source indiquait que les vignes étaient cultivées
sur les « coteaux des altesses », c’est-à-dire en terrasses étagées.
Mais les premières références à ce cépage remonte à 1530 et défini
comme lieu de culture, Lucey sur les flancs du Mont du Chat, un vignoble connu
sous le nom de Marestel depuis 1563.
+ sur le domaine
Vignoble et vinification
Crée en 2004, Florent Héritier compte 2.5 ha de vignes
converti depuis 2010 en Agriculture biologique.
Ses vins respectent évidemment le cahier des charges AB,
bannissant les herbicides et pesticides de synthèse. Il va même plus loin
puisqu’il utilise les principes de la biodynamie par l’utilisation de divers
purins (ortie et prêle), tisanes et macérations organiques (des plantes telles
que la reine des prés, l’origan ou encore la valériane, et). Ce processus
permet notamment de stimuler la plante et de limiter l’apport en cuivre et en
souffre. Au chai, c’est la même chose, il accompagne le plus naturellement
son raisin pour être le moins interventionniste possible et laisser s’exprimer
le plus possible le vin. (Il utilise les levures indigènes présentes
naturellement dans le raisin, etc.).
Les vins du domaine
La jeune histoire du Domaine
Florent Héritier est celle d’un vigneron qui, à partir de terres vierges
acquises en 2004, a réussi à bâtir seul une exploitation qui a aujourd’hui
fière allure. Le vigneron a réalisé lui-même le travail de ses 2,5 hectares de
terres viticoles, du défrichage au terrassement des sols avant de planter ses
premiers pieds de vignes en 2006. Attaché à son terroir, Florent cultive deux
cépages historiquement savoyards, l’Altesse et la Mondeuse et produit
d’emblématiques vins de Savoie avec soin et amour. Plus fort encore que cet
attachement au terroir savoyard, la volonté de le préserver avec la
certification en Agriculture Biologique du domaine initiée en 2010 puis sa
labellisation en biodynamie, depuis 2014. Une culture de la vigne que l’on
apprécie et qui nous fait languir de goûter aux fruits de sa nouvelle parcelle
d’1,2 hectare de vignes, encore trop jeunes pour la récolte, qui promet de
futures cuvées tout aussi savoureuses.