Vendanges manuelles en caisse – levures indigènes – non
filtré non collé
Vinification : Pressurage lent en grappes entières (environ
4h) – Débourbage léger et statique après 12h. Vinifié sans soufre sur lies
totales avec fermentation en barriques. Fermentation malolactique effectuée.
Elevage : sans soufre 11 mois sur lies totales 100% en
barriques (pièces de 7/8 vins). Pas d’interventions jusqu’à la mise en
bouteilles. SO2 total <12mg/l
Quantité produite/an : Environ 580 bouteilles
Monthoux est un petit cru méconnu de Roussette. Niché sur la
commune de Saint-Jean-de-Chevelu, il repose sur des sols d’éboulis calcaires
urgoniens (un calcaire bien costaud datant du Crétacé) dans la région sud et
savoyarde du massif du Jura, plus précisément le massif de l’épine.
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Les vins du domaine
Situé à Saint-Jean-de-la-Porte, ses premières vignes en
fermage du domaine se situent au lieu-dit « Champs-Roux » aux argiles
à reflets roux. A ce moment-là, le doute n’était plus possible et le nom « Des
Côtes Rousses » paraissait inévitable, comme une évidence.
Avec aujourd’hui 5.5 hectares de vignes, les cépages
autochtones se partagent le paysage. La Mondeuse (28% du domaine), l’Altesse (23%),
Jacquère (36%) couvrent la commune de Saint-Jean-de-la-Porte. Nicolas récupère
également quelques parcelles de Chardonnay (5%), Pinot noir (3%) et cabernet
Sauvignon (2%). Les coteaux des parcelles se succèdent entre 350 à 58 mètres d’altitude.
En 2014, Nicolas plante 15 ares de Bergeron (Roussanne) soit
(3% du domaine) à Montmélian sur des éboulis calcaires et 20 ares de Roussette sur
un coteau argilo-calcaire exposé Sud-Ouest (à 350 mètres) à Monthoux en 2015.
Paysan Vigneron, Nicolas Ferrand essaie d’être le moins
interventionniste possible avec un travail du sol au treuil, tracteur à chenille
et au cheval (pour éviter le tassement des sols mais aussi car la pente est
drue). Il travaille ses vignes sous les principes de la biodynamie et renforce
ses vignes avec des tisanes, pissenlits, orties, achillée. La vinification est sans
souffre dans la mesure du possible pour permettre aux levures indigènes de s’exprimer
au maximum. L’élevage est en amphore, cuve, demi-muids selon les cuvées. Pas de
filtration et pas ou peu SO2 pour la mise en bouteille selon les années.